Le nombre de personnes atteintes d’une maladie de longue durée ne cesse de s’accroitre. Pour alléger les dépenses, la sécurité sociale décide de leur fournir une couverture à 100 %. Par ailleurs, il est important de connaitre le fonctionnement ainsi que la liste des affections de longue durée ou ALD pris en charge par les assureurs.
Une garantie spéciale pour les maladies reconnues comme longue durée
Les maladies nécessitant un traitement de plus de 6 mois sont considérées comme ALD. Cela inclut les accidents vasculaires cérébraux, les diabètes et l’Alzheimer. La liste est longue, mais ce sont les affections les plus fréquentes. Étant donné que le coût relatif aux soins de ces maladies est très onéreux, l’assurance propose une mesure de remboursement à 100 % pour les victimes.
Toutefois, pour bénéficier de cette prise en charge, le médecin traitant doit faire un diagnostic et conclure s’il s’agit bien d’une ALD ou d’une autre maladie. Une fois que le type de maladie confirmé, le docteur élabore un protocole de soins incluant les traitements à suivre. Puis, le dossier du patient est transféré à un spécialiste qui travaille au sein de l’assurance maladie. C’est à ce dernier de déterminer le montant du remboursement maladies longues.
Les soins qui bénéficient d’un remboursement intégral
L’avantage de la spécificité du remboursement pour les maladies longues, c’est qu’il est possible d’obtenir une prise en charge intégrale sur les soins. Les examens médicaux, les consultations, les soins donnés par les infirmiers ainsi que les kinésithérapeutes peuvent être remboursés à 100 %. Cela concerne également les équipements et les appareils médicaux. Si dans le cadre d’une mutuelle santé normale, vous avez l’obligation de payer le ticket modérateur, il en va différemment en cas d’ALD. Autrement dit, le patient ne paie pas les frais restant parce que la mutuelle assure totalement les charges.
La prise en compte des tarifs de la sécurité sociale
Le remboursement total de vos frais ne signifie pas que vous n’aurez rien à payer et que vos soins soient gratuits. En effet, les assureurs tiennent en compte la base du tarif conventionnel de la sécurité sociale. Si votre médecin traitant ou votre spécialiste propose des tarifs plus élevés, il est à votre charge de payer le reste. Le principe du remboursement à 100 % est toujours en vigueur, seulement pour en bénéficier, les tarifs doivent concorder avec ceux fixés par la sécurité sociale. Mais, tout dépend aussi de la nature de votre contrat avec la mutuelle.